Filtrer les projets
Travaux de rénovation visant la performance énergétique BBC
8 Rue des Vindits, 50130 Cherbourg-en-Cotentin, France
Préfiguration d’un projet expérimental co-construit autour de la thématique agriculture et changement climatique
Rue du Gén M Lucas, Saint-Ay, France
Installation de panneaux solaires thermiques
Camping Utah Beach, La Madeleine, 50480 Sainte-Marie-du-Mont, France
Optimisation de l’éclairage public des centres-bourgs du Velay
13 Place Michelet, 43000 Le Puy-en-Velay, France
Installations Photovoltaïques avec mise en place d’un système d’autoconsommation collective
Mairie de BURBURE, Rue Noémie Delobelle, Burbure, France
ADALIA : Centre de formation et mise en réseau en agro écologie
Le Liou, 05200 Baratier, France
Création d’un espace paysager et mise en place d’une Installation Recharge pour Véhicules Electriques
SPASAD Rely/Saint-Venant, 19 bis Chau. Brunehaut, 62120 Rely, France
Stage en Italie sur la filière amont miscanthus
Rue des Chevries, 78410 Aubergenville, France
Plateforme valorisation bois/miscanthus (phase 1)
3 Chemin de la Petite Croix, 78130 Chapet, France
RENOBATYS – Expérimentation en Pays de Fougères d’une Plateforme Locale de Rénovation de l’Habitat (PLRH) – Aide au démarrage
36 Rue de Nantes, 35300 Fougères, France
Recherche et développement d’un dispositif domestique breveté permettant d’obtenir de l’eau chaude rapidement
Remiremont, France
Installation d’une chaufferie bois et d’un réseau de chaleur, équipement « vitrine » sur le territoire
Aschères-le-Marché, France
Développement d’une scierie autour de la filière bois local construction par l’installation d’une chaudière en économie circulaire.
17 rue Sainte-Austreberthe - Site Braquehay 62170 Montreuil-sur-Mer
Projet de coopération interterritoriale « Participation des habitants à l’aménagement durable de leur territoire »
Place du Grand Cloître, 45150 Jargeau, France
Et si j’accueillais la Biodiversité dans mon entreprise
38 Place Voltaire, 36000 Châteauroux, France
Chantier École : Rénovation du Pavillon d’accueil du Jardin Médiéval pour formation aux techniques de la construction en matériaux naturels locaux et durables
Uzès, France
Le fonds carbone a pour objectif de devenir l’outil territorial pour permettre à chacun d’agir sur son empreinte carbone et sur le climat dans une logique simple : j’évite, je réduis, je compense, je contribue. Cette coopérative aura pour rôle de :
- Développer une culture bas carbone via la sensibilisation, la formation et la recherche,
- Accompagner les acteurs du territoire sur la réduction de leur empreinte carbone,
- Favoriser l’émergence de projets locaux de compensation et de contribution carbone.
Création d’une maison de l’énergie
Inaugurée fin 2018, la Maison de l’Energie est en elle-même un manifeste en faveur de la transition énergétique, sa structure même participe en effet pleinement de la dimension pédagogique du lieu : faible consommation d’énergie, matériaux biosourcés, suivi de la consommation du bâtiment en temps réel, production d’énergie grâce à des panneaux solaires…
La Maison de l’Energie a aussi et surtout été pensée comme un lieu ressources et fédérateur, dans un objectif d’appropriation des enjeux énergétiques par la population. Le showroom créé dans cet esprit comporte donc une double dimension : il est d’abord un lieu d’exposition doté de nombreuses technologies (simulateurs, maquettes, jeux…), dédié à informer et sensibiliser le public scolaire, au travers d’expositions temporaires. Pensées en lien avec les grands sujets d’actualité (méthanisation, éolien, solaire…), ces expositions sont conçues et réalisées en partenariat avec les acteurs locaux compétents, en fonction des thèmes choisis. Ces visites sont gratuites et guidées par une animatrice dédiée à l’animation du showroom.
Le showroom propose également une exposition extérieure permanente, qui permet de découvrir les énergies renouvelables et le fonctionnement des différentes technologies existantes alimentant le Territoire d’Énergie Orne en électricité. Doté de panneaux photovoltaïques, d’un tracker solaire, d’une station d’avitaillement pour les véhicules roulant au gaz naturel, d’une portion de route solaire, d’une éolienne urbaine…, cet espace extérieur permet par ailleurs aux élus de découvrir les installations possibles dans leur commune (candélabres, radar pédagogique, éclairage pour mise en valeur du patrimoine…).
Au fil de l’Indre et de l’Eau’Art
Ce projet s’est composé d’ateliers écogestes et artistiques auprès des 150 élèves du regroupement pédagogique intercommunal et de la réalisation d’une fresque sur le château d’eau de Sepmes par l’artiste muraliste SEYB, internationalement reconnu. L’innovation marquante relève du recours à l’art urbain, comme vecteur de sensibilisation pour l’environnement, en zone rurale et sur un support visible de loin : un château d’eau.
Les élèves du CP au CM2 ont profité d’animations variées sur le thème essentiel de l’EAU. Des ateliers « éco-citoyens », animés par un prestataire spécialisé, le CESEAU, leur ont permis de comprendre le cycle de l’eau, sa filtration et le fonctionnement d’un château d’eau.
D’autres ateliers, dispensés par des artistes de street art, leur ont fait découvrir cette peinture particulière avec sa technicité, ses codes toujours autour du thème de l’EAU et de la pollution de mers. Toutes les créations des enfants ont été exposées dans les lieux publics des
différentes communes pour que les habitants et passants apprécient leurs travaux et soient interpelés par la nécessité de préserver notre ressource en Eau.
Enfin, pour amplifier une prise de conscience collective une fresque gigantesque « La danse des Baleines » a été peinte sur le château d’eau de Sepmes. Cette œuvre, d’une grande qualité, attire l’œil à des kilomètres à la ronde.
Atelier de préfabrication de murs isolés en bottes de paille
Depuis sa création en 2007, l’entreprise ECHOPAILLE est dédiée à la construction de bâtis écologiques et utilise des matériaux biosourcés issus de l’économie circulaire. Soucieuse de la biodiversité de notre planète et de la préservation de ses ressources, elle est engagée dans une optique de transition écologique et énergétique, et cela de la conception jusqu’à la réalisation des constructions. Elle adopte une réflexion éco-responsable qui favorise des filières courtes, permet d'avoir un bilan d'énergie grise faible, conçoit des habitats performants en terme d'isolation tout en cherchant le meilleur compromis entre les choix des produits à mettre en œuvre, leur coût final et le rendu. Bien que le cœur de métier soit l’isolation de bâtiments et maisons en bottes de paille, elle a développé un savoir-faire avéré dans les domaines suivants :
- charpente traditionnelle
- réalisation de maison en ossature bois
- isolation paille (et ouate de cellulose, laine de bois, roseaux)
- pose de menuiseries extérieures
- travaux connexes et annexes au métier du bois
Spectacle-débat autour des enjeux énergétiques et climatiques
Comment sensibiliser le grand public aux enjeux de la transition énergétique et climatique, sans tomber dans un discours moralisateur ?
Le choix du Pays Vesoul – Val de Saône s’est porté sur un projet à caractère culturel, dans lequel les armes du rire et de la dérision sont utilisées pour aborder ces questions très sérieuses.
Les deux territoires voisins se sont engagés dans l’organisation d’une tournée d’un spectacle burlesque, intitulé CLIMAX et interprété par la Compagnie Zygomatic, qui traite largement des enjeux des transitions énergétiques, climatiques et écologiques.
Le spectacle invitait le public à se questionner sur ces problématiques, tout en privilégiant une distanciation avec les situations et difficultés soulevées. Il était loin des discours moralisateurs, normatifs, injonctifs qui incitent à l’adoption d’un « unique et bon » comportement, et ne cherchait pas à faire peur.
Chaque représentation était suivie d’un débat animé par les comédiens de la troupe, selon leurs affinités et connaissances sur les différents sujets abordés.
Les représentations se sont déroulées du 10 au 19 décembre 2021 et ont réuni 750 spectateurs, dont 110 collégiens et leurs professeurs.
Travaux de rénovation visant la performance énergétique BBC
Chaque porteur de projet a dû réaliser en amont du dépôt de son projet une étude thermique de son domicile. Les projets éligibles devaient réaliser toutes les préconisations pour atteindre le label BBC rénovation et avoir un minimum de 70% de gain d’énergie.
Le dispositif a été construit avec les politiques publiques de la région, du département, et les porteurs de projets sont accompagnés par les 7 vents (association déléguée par la région).
Préfiguration d’un projet expérimental co-construit autour de la thématique agriculture et changement climatique
Par la suite, des rencontres ont été organisées pour restituer les constats et mobiliser les agriculteurs afin de faire émerger des actions. Ces rencontres ont été coanimées avec la compagnie théâtrale les Fous de bassan !, acteur reconnu pour développer le dialogue entre agriculteurs et habitants.
Parmi ces actions prioritaires la diversification des assolements, la structuration de débouchés dans les matériaux biosourcés, le développement des circuits alimentaires de proximité et le développement des pratiques agroécologique font l’objet de démarches plus ou moins engagées par le PETR.
Projet de chaufferie bois énergie
L’opération prévue par la commune consiste à réaliser un réseau de chaleur desservant les bâtiments du centre-village. Ce réseau de chaleur est alimenté par une chaudière bois-énergie. Cette chaudière est positionnée dans un petit bâtiment construit sur le parking de la salle des fêtes et qui abrite la chaufferie ainsi que le silo de stockage des plaquettes. La chaufferie bois de 70 kW alimente 100% des besoins thermiques des bâtiments desservis.
L’approvisionnement de cette chaufferie est réalisé facilement et en toute sécurité par une benne agricole permettant ainsi l’approvisionnement par les agriculteurs de la commune et environs.
Installation de panneaux solaires thermiques
Le camping avait besoin de changer son chauffe-eau et rénover la toiture du bloc sanitaire principal, actuellement en mauvais état. Lors du diagnostic, le conseiller énergie a préconisé de mettre en place un système de production d’eau chaude solaire. Ainsi, afin de poursuivre cette démarche énergétique, il a été choisi d’installer 4 panneaux solaires thermiques.
Cet investissement est alors l’opportunité pour le camping de produire au minimum 40% de son eau chaude sanitaire à partir d’énergie renouvelable.
Optimisation de l’éclairage public des centres-bourgs du Velay
Par divers travaux d’optimisation (améliorations techniques, baisse ou extinction de l’éclairage), cette opération menée dans 62 communes du territoire a donné des résultats spectaculaires en termes de transition énergétique. Au-delà des gains environnementaux et financiers, le parc d’éclairage public local a été modernisé, ce qui permet aux centres-bourgs du Velay d’améliorer leur habitabilité.
L’enveloppe financière mise à disposition par le GAL du Velay a permis à de nombreuses municipalités de « sauter le pas ». Ce financement incitatif a boosté le volume de travaux réalisé par les entreprises locales, mandatées par le Syndicat Départemental d’Energies, contribuant indirectement à des retombées positives en termes d’emplois et d’investissements.
La performance énergétique par l’usage
Dans le cadre de cette action, des capteurs sont déposés durant la saison hivernale dans 11 bâtiments répartis sur 8 communes (Beaugency, Cravant, Gidy, Le Bardon, Mareau aux Près, Mézières-lez-Cléry, Patay et Saint-Ay). Ils permettent de mesurer à minima la température mais également la teneur en CO2 et l’humidité relative dans les bâtiments dont la ventilation a été rénovée et qui accueillent un public dit sensible (jeune ou troisième âge).
Ce projet prévoit la réalisation d’un rapport d’exécution et d’une fiche de préconisation par commune, et de 2 affiches à destination des usagers (l’une pour sensibiliser à la maîtrise de la consommation énergétique, l’autre à l’impact sanitaire de la qualité de l’air intérieur).
Installations Photovoltaïques avec mise en place d’un système d’autoconsommation collective
Le projet consiste en l’implantation d’installations photovoltaïques destinées à produire de l’électricité pour les bâtiments communaux (mairie, école, bibliothèque et salle polyvalente) de la commune de Burbure.
Le projet sensibilise la population grâce à l’implantation d’un panneau de communication. Enfin, cette démarche s’inscrit dans un projet plus global d’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments communaux et de développement des énergies renouvelables sur le patrimoine public ancien et nouveau.
ADALIA : Centre de formation et mise en réseau en agro écologie
La subvention a servi à financer des postes pour l’élaboration du programme de formation, développement des contenus et mis en place du centre de formation ainsi que du matériel pour dispenser les formations. Ce qui a permis de tester une première formation et communiquer sur la création du centre.
Les éléments clés de ce projet sont :
• L’expérience et le professionnalisme des membres de l’association dans la formation et l’agroécologie
• Constitution d’une nouvelle offre de formation en lien avec les enjeux de la transition écologique
• Lien constant entre apprentissage théorique et pratique
e-Maraîchage
Concrètement, il consiste à imaginer, réaliser et exploiter un système complet d’excellence écologique sur le sujet complexe mais urgent de la transition énergétique. Pour atteindre cet objectif, nous avons :
- Installation de panneaux solaires alimentant un pack de batteries lithium
- Remplacement des outils par des équivalents électriques
- Conception d'un système d’intelligence artificielle optimisant la production maraîchère et l’utilisation de l’énergie
- Automatisation de l’ensemble par des moyens numériques exploités localement ainsi qu’à distance
- Documentation et formation des ambassadeurs afin de dupliquer ce système auprès d’exploitations similaires
Création d’un espace paysager et mise en place d’une Installation Recharge pour Véhicules Electriques
Le projet consiste en la création d’un espace paysager et d’installation de bornes de recharge électrique d’une flotte de 22 véhicules utilisés par l’association pour assurer le maintien de service de proximité en milieu rural.
Les véhicules électriques sont mis à disposition des aides-soignantes pour les déplacements professionnels afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre tout en assurant un service de qualité.
Stage en Italie sur la filière amont miscanthus
La demande concerne le stage d’une apprentie de la mission agriculture et forêts de la CU GPS&O, Gaelle Aubert, dans le cadre du projet GRACE. Le stage a été d’une durée de 10 semaines (du 2 juillet au 79 septembre 2018) au sein de l’université du Sacré Cœur en Italie. Les missions confiées ont concerné les premières opérations de suivi du projet GRACE, ainsi que le suivi de plantations de miscanthus en laboratoire dans des conditions pédoclimatiques différentes. L'objectif de ces mesures était d’établir un lien entre le développement des différentes espèces de miscanthus selon les contraintes climatiques et pédologiques imposées.
Plateforme valorisation bois/miscanthus (phase 1)
Le projet est de combiner les deux produits pour créer des buches densifiées à partir de miscanthus, qui intégreront partiellement les co-produits du bois. Le projet a été découpé en plusieurs phases : la première étape a été l’agrandissement et la stabilisation de la plateforme forestière existante puis dans un second temps la construction d’un hangar. A terme, l'entreprise investira dans les machines de transformation pour développer son activité
RENOBATYS – Expérimentation en Pays de Fougères d’une Plateforme Locale de Rénovation de l’Habitat (PLRH) – Aide au démarrage
Rénobatys souhaite se positionner comme un guichet unique pour la rénovation de l’habitat afin de faciliter le parcours de rénovation et d’amplifier le nombre de rénovations de qualité.
Les atouts visés sont doubles :
1. pour les particuliers porteurs d’un projet de rénovation,
2. pour les professionnels de la filière bâtiment.
Au service de ce projet, une équipe de 6 personnes est prévue : 3 conseillers techniques (renfort d'un 3ème conseiller technique en avril 2016), 1 animateur, 1 chargée d’accueil et de gestion des dossiers, 1 chargée de communication.
L’aide LEADER est demandée au titre de l’aide au démarrage pour la période qui va du 1er janvier 2017 au 30 juin 2018. L’expérimentation qui va avoir lieu avec ce projet sur le pays de Fougères est vouée ensuite à déployer les atouts de Rénobatys sur les autres plateformes de l’ensemble du territoire breton voire national. L’enjeu durant cette période est de développer les outils de suivi et de communication qui permettront le succès de l’opération.
Recherche et développement d’un dispositif domestique breveté permettant d’obtenir de l’eau chaude rapidement
Les procédés de distribution actuels de l’eau chaude, présentent des inconvénients majeurs et d’autant plus, quand il s’agit de distribution en bâtiments collectifs, où le moyen de production d’eau chaude est commun à tous, et donc très éloigné des points de puisage.
L’objectif du projet est d’intégrer le dispositif et sa mise en service (pompe motorisée puissante, d’un automate programmé, d’un variateur de vitesse, de tuyaux souples de petites sections haute pression et de régulateurs de pression spécifique) dans un bâtiment collectif d’environ 25 appartements, pour y effectuer des essais et une mise au point grandeur nature. Cette étape indispensable permettra de valider le bon fonctionnement ainsi que la fiabilité du produit et d’enclencher par la suite, les phases de normalisation, d’industrialisation et de commercialisation d’un concept qui va nous faire faire des économies d’énergies majeures tout en apportant un confort aux usagers.
Installation d’une chaufferie bois et d’un réseau de chaleur, équipement « vitrine » sur le territoire
Après plusieurs avis techniques, le SMIIS, en concertation avec la commune, a décidé de mettre en place un nouveau mode de chauffage, plus respectueux de l’environnement, valorisant les ressources locales et permettant de faire des économies. Un réseau de chaleur de 150 m, alimenté par une chaudière bois à plaquettes, a ainsi été installé et mis en service à l’hiver 2018-2019. Couvrant une superficie totale de 1636 m², le réseau relie l’ensemble des bâtiments du site: salles de classes des écoles maternelle et élémentaire, mairie, bibliothèque, salle polyvalente, sanitaires. Le SMIIS a également recherché un approvisionnement en local des plaquettes bois.
Le projet, novateur sur le territoire, constitue un véritable projet « vitrine » et sert de support à des actions de communication / sensibilisation : articles de presse, journée porte-ouverte, projet pédagogique du groupe scolaire. Le projet a aussi été valorisé dans le cadre de l’animation du Contrat d’Objectif Territorial «énergies renouvelables», soutenu par LEADER, avec l’organisation d’une visite pédagogique à destination des élus.
Développement d’une scierie autour de la filière bois local construction par l’installation d’une chaudière en économie circulaire.
Cette filière sur le territoire du GAL du Montreuillois et particulièrement dans l’avant-pays, est un secteur innovant. Le développement de la filière bois, amont et aval avec notamment le développement du bois-construction dans un contexte de développement de l’habitat durable, est un enjeu aujourd’hui pour le territoire. Ce projet, accompagné par l’interprofession FIBOIS Hauts de France, s’inscrit de plus dans une dynamique régionale qui vise à développer l’utilisation des bois locaux, et particulièrement dans la construction.
Outre le gain économique, ce projet possède une dimension environnementale forte, dans la mesure, où la scierie permettra de travailler directement la matière première achetée aux coopératives et propriétaires forestiers, et d’y maîtriser la traçabilité des bois locaux. 100% des bois achetés seront transformés à 100%, pour produire du bois d’ossature, du bois de menuiserie et les déchets bois et connexes seront destinés à alimenter la chaudière bois et d’autres secteurs comme l’agriculture.
La problématique d’un tel projet est d’ordre financier. Une solution bois énergie dans ce type d’industrie est plus coûteuse qu’une solution classique type gaz ou fioul. Même s’il y aura un gain en facture énergétique sur le fonctionnement, le coût à l’investissement est 4 fois plus élevé.
Projet de coopération interterritoriale « Participation des habitants à l’aménagement durable de leur territoire »
Le cœur du projet de coopération réside dans la participation des habitants et des élus dans la lecture, la construction et l’avenir de leur territoire. Le projet repose sur un large partenariat, diversifié et inédit sur le territoire, débouchant sur des actions mutualisées. Les actions sont complémentaires et innovantes soit dans leur nature soit dans leur mise en œuvre.
La réalisation du projet s’articule en cinq actions :
1-Formation d’habitants du territoire en ambassadeurs en urbanisme, aménagement et paysage (CAUE)
2-Mise en place d’ateliers recherche-création autour des friches industrielles et agricoles, afin de construire des dispositifs in situ, à l’aide des étudiants de l’ESAD
3-Organisation de forums de l’architecture et du paysage sur la problématique de la densification des bourgs et petites villes (CAUE)
4-Création et animation d’une plateforme collaborative S-PASS « les villages dans leurs paysages » (CAUE)
5-Coordination et communication de l’initiative, avec en particulier la réalisation de films sur les témoignages des participants et des élus des territoires (PETR Forêt d'Orléans -Loire -Sologne)
Public cible :
- Habitants
- Elus
Et si j’accueillais la Biodiversité dans mon entreprise
À travers l'opération « Et si j’accueillais la biodiversité dans mon entreprise», le Pays Castelroussin Val de l’Indre souhaite accompagner les chefs d’entreprises et leurs salariés dans une gestion plus raisonnée de leurs espaces non bâtis (aires végétalisées d’accueil du public, zones de stockage, friches...).
Les entreprises engagées dans cette démarche bénéficient des outils nécessaires pour créer ou recréer des espaces propices à l'accueil et au développement d'écosystèmes et de valoriser ces pratiques auprès du personnel, des clients et fournisseurs.
Au sein du territoire du Pays Castelroussin Val de l’Indre, peu d’entreprises s’impliquent dans une démarche de gestion environnementale de leurs espaces non bâtis, végétalisés ou en friche. La biodiversité n’est pas la préoccupation première des entreprises ; elle est souvent vue comme incompatible avec les activités économiques et industrielles.
Ainsi, ce projet a pour ambition de sensibiliser et d’interpeller les entreprises sur leurs espaces environnants afin qu’elles participent elles aussi à la préservation des milieux. Des pratiques simples peuvent ainsi être mises en place grâce, notamment, à l’implication des salariés mais aussi des parties prenantes (clients, collaborateurs, fournisseurs...). La première opération 2018-2019 a permis à trois entreprises de s’engager dans une démarche visant à réduire l’usage des pesticides et à tendre vers une gestion plus raisonnée des espaces non bâtis.
En plus de favoriser la biodiversité, la gestion différenciée permet aussi la réduction et l’optimisation des coûts d’entretien, elle apporte une meilleure connaissance faunistique et floristique de ces espaces, elle créé une nouvelle image de marque. Le Pays souhaite poursuivre ce travail pour renforcer à la fois les corridors écologiques existants mais aussi en créer de nouveaux.
Ces espaces, même restreints, ne doivent pas être sous-estimés. Ils recèlent souvent des espèces insoupçonnées, renforçant ainsi la diversité biologique aujourd’hui en déclin au sein de nombreux milieux. Ce projet permet également de porter l’information auprès de plusieurs publics: les salariés, les clients mais aussi les fournisseurs et autres partenaires. Cet aspect de l’opération est aussi important que la connaissance des espèces et leur maintien au sein de ces espaces.
Développement de la filière PPAM
La régression de la profession agricole a provoqué le délaissement des terrains les plus difficiles à valoriser sur le Pays Haut Languedoc et Vignobles, de fait, une fermeture des paysages ainsi qu'un appauvrissement de la diversité biologique des zones rurales. Une part importante de l'augmentation des surfaces forestières au cours des dernières décennies est due à la colonisation naturelle par la forêt d'espaces ruraux libérés après un abandon ou une diminution des activités agricoles ou pastorales.
La crise viticole a aussi eu de multiples conséquences sur le territoire: multiplication des arrachages dans certains secteurs, disparition de nombre d'exploitations spécialisées, fragilisation des exploitations restantes, faible nombre d'installations et apparition de friches agricoles.
Dans ce contexte, la gestion des paysages agricoles devient un atout économique puisqu'il s'agit de diversifier les productions agricoles, de valoriser la production et qualifier les produits agricoles tout en développant des pratiques agro-environnementales soucieuses des conséquences sur le paysage.
Basé sur le territoire du Pays Haut Languedoc et Vignobles, le programme consiste ainsi à reconstituer les sites par un paysage de diversification agricole à travers le soutien à la recherche et à l’expérimentation pour la mise en culture bio de Plantes à Parfums Aromatiques et Médicinales, le maintien et l’accompagnement des agriculteurs.
Chantier École : Rénovation du Pavillon d’accueil du Jardin Médiéval pour formation aux techniques de la construction en matériaux naturels locaux et durables
Afin de poursuivre l’objet même de l’association In Situ et la démarche du respect environnemental du Jardin Médiéval, l’association a souhaité que les matériaux végétaux soit la base de la rénovation du pavillon.
Le Gal a reconnu dans la rénovation de ce pavillon l’intérêt de développer l’utilisation de matériaux naturels adaptés au bâti ancien. L’association et la ville d’Uzès souhaite faire de cette réalisation un exemple au cœur d’Uzès.
En effet l’usage de matériaux biosourcés permet de rénover ou bâtir de manière performante. Ce sont des matériaux qui permettent de réaliser des parois de bâtiment isolées contre le froid tout en contribuant au confort l’été de par leur capacité thermique.(paille, chanvre et terre). Ils présentent une solution dans notre climat méditerranéens pour répondre aux exigences de la loi de transition énergétique (qui fixe en matière de rénovation de bâtiment le niveau maximum de consommation d’Energie primaire à 80 KWH/m2et par an).
Or les ressources de paille, chanvre et terre sont disponibles en Uzège Pont du Gard :
-Le Chanvre: Les agriculteurs cultivant du chanvre réunis en association sous le nom du «Chanvre Gardois» ont mis en place une ligne de transformation du chanvre et destinent les fibres issues de la culture à l’utilisation dans le bâtiment. La majorité de ces agriculteurs sont sur notre territoire Uzège Pont du Gard.
-La paille est le coproduit des céréales ; plusieurs centaines d’hectares sont cultivés en UPD et depuis quelques années les agriculteurs locaux sont sollicités pour fournir des bottes de paille pour construire des maisons.
En Uzège Pont du Gard à ce jour au moins une trentaine de bâtiment sont réalisés à partir de bottes de paille. De plus, reconstruire un pavillon en matériaux biosourcés mais faire de ces travaux un chantier école pour transmettre en réel à des professionnels cette technique de constructions est aussi un des enjeux de ce projet. En effet ce projet sert d’exemple et est l’occasion de transmettre des savoirs faires liés à l’utilisation de matériaux disponibles sur le territoire: paille, chanvre, terre via des formations qui se sont déroulés pendant le chantier de rénovation du pavillon. Ainsi ce chantier sera un lieu de formation, de démonstration, de communication.
Valorisation et réduction des déchets verts
L’association est basée à Cendras mais ses chantiers rayonnent sur une grande partie des communes d’Alès Agglomération.
Depuis 2006, l’association accomplit un travail d’accompagnement à l’insertion sociale et professionnelle à destination des personnes bénéficiaires du RSA et de jeunes dans le domaine de la gestion et de l’entretien des espaces naturels. Jusqu’à présent, ses interventions étaient uniquement dirigées vers les collectivités locales. Pour pérenniser son activité le chantier d’insertion a dû trouver d’autres débouchés. Fin 2007, suite à une étude de faisabilité et à l’autorisation de la DIRECCTE le chantier a pu commencer à proposer une nouvelle activité de débroussaillage auprès des particuliers dans le cadre de la prévention des incendies. Cette nouvelle prestation consiste à nettoyer, conformément aux obligations légales de débroussaillement, les terrains des propriétaires situés à moins de 200m d’un massif boisé.
Pour ce faire, il était indispensable que l’association investisse dans un nouveau broyeur à végétaux mobile. Les salariés en insertion peuvent donc traiter, en sécurité, directement sur place les déchets verts en réduisant considérablement les volumes, en supprimant les transports d’évacuation en déchetterie et en valorisant les déchets.
Suite à cet investissement, l’association a été sollicitée par une SCOP spécialisée en économie circulaire et innovation sociale pour livrer son expérience dans le domaine afin de réaliser une étude de faisabilité pour la diversification d’activité de 3 chantiers d’insertion dans le Gard sur des filières de valorisation de la ressource verte.
Rénovation performante du patrimoine public
L’habitat et les activités tertiaires représentent 23 % des émissions de gaz à effet de serre et 41% de la consommation d’énergies du Pays Seine-et-Tilles.
Les logements construits avant 1975 représentent 60% du parc de 8 440 logements du Pays. La part importante de résidences principales construites sur la période 2005-2008 (10% du parc) révèle la dynamique et l’attractivité résidentielle du Pays. Les maisons individuelles représentent 88% des logements.
Le mix énergétique est important pour les secteurs de l’habitat et du tertiaire. Il permet de limiter la vulnérabilité face à la raréfaction et à l’augmentation du coût des énergies fossiles. Malgré ce constat positif, le fioul est l’énergie dominante dans le mix énergétique de production de chaleur des bâtiments du Pays Seine-et-Tilles : il équipe 55% du parc. Si l’on ajoute la part du gaz naturel (25%) et celle du GPL (3%), 60% du chauffage du parc toutes activités confondues proviennent de ressources fossiles.
Ainsi pour réduire la facture énergétique des collectivités et la dépense du territoire aux énergies fossiles, le porteur de projet public doit être accompagné par un Conseiller en Energie Partagé (CEP).
Le Pays Seine et Tilles s’appuie sur le SICECO (Syndicat Intercommunal de Côte d’Or) pour cette mission qui consiste à la réalisation d’un pré-diagnostic. A l’issue de ce document, le Conseiller en Énergie Partagés (CEP) du SICECO accompagne les communes en tant que conseiller technique dans la définition d’un programme pluriannuel de travaux, la priorisation des améliorations, l’élaboration des cahiers des charges, le choix des équipements et matériaux, L’objectif étant que les communes effectuent, à minima, l’intégralité des travaux dont le temps de retour sur investissement est inférieur ou égal à 2 ans, voire si possible, qu’elles engagent des travaux « significatifs » d’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, ayant des temps de retour sur investissement plus importants (supérieurs à 10 ans), tels que l’isolation des toitures et des murs, … en vue d’effectuer des économies d’énergie substantielles. Un outil de suivi des consommations est également fourni.
Ce service payant est intégralement financé par le programme LEADER pour les 66 communes du territoire. Actuellement, 33 communes et EPCI ont bénéficiés de ce service.
Avec le programme de travaux ayant comme objectifs d’atteindre 80 kWk/m2.an, les projets sont éligibles aux programmes Etatiques, Régionaux, Départementaux, du SICECO et du programme LEADER.
Développement SCOP EchoPaille
L’entreprise basée sur une commune rurale souhaite pérenniser l’activité et créé un outil de production en premier lieu, fait pour sécuriser l'ensemble des emplois de la coopérative à la fois en sécurisant les personnes mais en diminuant la pénibilité.
Les nouveaux bâtiments comprendront une unité de production sur 840 m² et un bâtiment administratif de 160 m² il viendra se rajouter ultérieurement un espace de stockage de 300m². L'unité de production sera dédiée à la production de murs préfabriqués en atelier, la pose de l'isolant et le stockage des produits finis. Le bâtiment administratif accueillera les bureaux techniques ainsi que les parties communes comme les vestiaires et la salle de repos. Ce bâtiment sera aussi la vitrine de l'entreprise l'ensemble de l'enveloppe sera isolé en bottes de paille, les matériaux mis en œuvre seront des matériaux utilisées dans les constructions de l’entreprise. Sont visés les normes bâtiment passif pour l'administratif.
Toute cette réflexion a pour but de produire des murs de plus grandes tailles et pouvoir développer encore plus loin l'utilisation du matériau paille comme l'isolation en toiture par des éléments préfabriqués. Et ainsi pouvoir répondre à des chantiers plus conséquents et plus loin. Pour le moment l’entreprise n’était pas en capacité de lever des éléments de toiture dans atelier.
L’aide Leader a été fléchée sur les équipements : le premier élément central sera le pont roulant leur permettant de manipuler les éléments préfabriqués, la manipulation de charges lourdes et le chargement sur camion. Pour la production des montants d'ossature pour la paille une scie circulaire à tronçonner sera acheté ainsi qu'une scie à panneau verticale pour le pré-débit des panneaux. Pour faciliter la manipulation des panneaux bois un outil de manutention avec ventouse sera installé au pied de la scie à panneaux verticales. L'aspiration de l'ensemble des machines sera assurée par un groupe d'aspiration positionné à l'extérieur du bâtiment sous un débord de toiture à l'Est. Tous ces outils permettront d'avoir un gain de productivité, de réduire les risques d'accident et de réduire la pénibilité des tâches.
L’entreprise s’efforce d'utiliser que des matériaux non traités, de provenance au maximum locale ou française, issu de matériaux bio-sourcés, recyclés...
Pour le projet de construction, l’entreprise a :
-conservé la partie boisée existante, abritant de nombreux arbres,
-conservé une parcelle de + de 2000m² en éco-paturage à l'arrière du terrain, pour palier au futur agrandissement de l'atelier,
-créé un système de récupération des eaux de pluies en toiture, pour l'alimentation des sanitaires et pour le lavage des sols,
-crée un système de phytoépuration par bassins plantés, pour le traitement de nos eaux usées,
-envisagé la pose de panneaux photovoltaïques dans un futur à quelques années, sur le bâtiment de stockage de 300m² à l'arrière,
L’entreprise veille également depuis le début de l'activité à générer le moins de déchets possibles et si besoin à les réutiliser par exemple, les chutes de panneaux sont réutilisés pour d'autres projets, les chutes de bois servent à chauffer avec notre poêle à bois au bureau ainsi qu'à divers utilisateurs rayonnant autour de la scop, les copeaux et sciures partent pour les toilettes sèches du réseau (salariés, voisins, amis, festivals proches...), le broyat de paille partent en paillage pour les maraîchers locaux et particuliers environnants.