Dès 2010 est engagée une réflexion collective sur le devenir du site et de ses paysages. En partenariats avec Terres de Lien, l’Ecole supérieure nationale du paysage, la SAFER, la Chambre d’Agriculture, le Conseil Général, le Pays Terres Romanes et l’association de protection du site, elle fait émerger une alternative crédible au projet de golf, plus en harmonie avec l’esprit du lieu.
Etant donné la maîtrise foncière très partielle du site de la part de la Fondation, celle-ci s’est donné pour priorité d’agir sur ses terres (29 ha) en développant un projet d’agroécologie.
Elle centre son projet sur des productions agricoles économes en eau et en intrants, adaptées aux conditions pédoclimatiques du site. Le cœur du projet concerne les plantes à parfum, médicinales et aromatiques dont la filière est en essor et qui montre de forts potentiels pour s’inscrire dans des dynamiques collectives, coopératives et de mutualisation de moyens sur le territoire. Ces PPAM seront cultivées en association avec des amandiers, dans une démarche de recherche-expérimentation et de pédagogie autour de l’agroforesterie et des paysages. Un volet éducatif sera également alimenté par la création d’un jardin potager expérimental et de cultures annexes diversifiées.
Retrouver une qualité paysagère, valoriser les terrains agricoles, produire, transformer et commercialiser des denrées alimentaires et de phytothérapie méditerranéenne de haute qualité, devenir lieu d’expérimentation, d’éducation, de formation et de recherche sur l’agriculture en milieu sec et sur l’agroforesterie, créer de l’emploi, voici les objectifs.
Au-delà de la partie agricole (infrastructures, plantation, entretien, gestion de la ressource en eau), est mis en place un projet d’éducation, recherche et expérimentation (recherche participative, observatoire du paysage, suivi pédologique et de la biodiversité, animation de journées d’échanges).